Cette fête est directement liée à la religion. Le baptême a lieu pile 7 jours après la naissance, avant cela, l’enfant ne porte pas de prénom. Il est néanmoins possible de ne pas faire le baptême tout de suite (en raison du fort coût de la fête), le plus important est de tuer le mouton et de faire donner l’appellation (« no todou »).
A 9h00 au plus tard 9h30, les imams viennent réciter le coran entre hommes uniquement. Puis, une discussion se met en place vis-à-vis de la religion et du baptême. Ensuite, le père de l’enfant donne le nom qu’il va donner à son enfant. Enfin, le Grio (traditionnellement, celui qui s’occupe de l’animation du baptême) se charge d’annoncer aux femmes le prénom de l’enfant.
S’en suit une distribution de biscuits et de bonbons, puis ils partagent du larr (plat traditionnel ici : bouillie de riz avec du lait écaillé). Cette fois-ci, des Grios se chargeant de l’animation musicale, viennent et commémorent les anciens ancêtres de la famille. Cela dure toute la matinée. Puis, ils partagent un bon repas 😊
Durant l’après-midi, la mère (yay) change de tenues au maximum (selon ses moyens) et ce des pieds à la tête. C’est impressionnant ! Elle est alors prise en photo avec chacun des invités. La famille de la belle-fille donne des cadeaux (tissus, casseroles, etc) à la famille du père. La mère reçoit également des tenues pour son enfant.
Enfin, les aînés font des prières avant de quitter les lieux.
J’en oubliais : L’homonyme !
Le prénom donné est le même que celui d’une personne de la famille ou d’une personne célèbre pour ses bonnes actions. Cet homonyme s’il est une personne de la famille, il sera alors comme un parrain ou une marraine qui détient une forme de droit d’éducation (de ce que j’ai pu voir). C’est un réel honneur d’être nommé comme homonyme de quelqu’un.